LA NUIT DES ROIS
de William Shakespeare
Mise en scène Nicolas Briançon
SYNOPSIS : L'intrigue se déroule en Illyrie où règne le duc Orsino, amoureux de la belle et riche comtesse Olivia. Cette dernière est en deuil et repousse ses avances. Une tempête provoque le naufrage d'un navire venant de Messine qui transporte Viola et son jumeau Sébastien. Les deux jeunes gens survivent au naufrage mais échouent à deux endroits différents de la côte, chacun croyant qu'il a perdu son jumeau. Ils se retrouveront cependant à la cour du duc Orsino où s'ensuivra une série de quiproquos et de rebondissements…
BANDE ANNONCE DE LA PIECE
ACTEURS
Sara Giraudeau : Cesario/ Viola
Arié Elmaleh : Feste, bouffon d'Olivia
Chloe Lambert : Olivia
Yannis Baraban : le Duc Orsino
Henri Courseaux : Malvolio, intendant d'Olivia
Yves Pignot : Sir Toby Belch
Jean Paul Bordes : Sir Andrew Aguesheek
François Siener : Antonio
Emilie Cazenave : Maria, suivante d'Olivia
Thibaut Lacour : Sebastien
Aurore Stauder : Valentin
Sophie Mercier : Curio
Pierre Alain Leleu : Le capitaine/ le curé
PHOTOS
AU FESTIVAL D'ANJOU
SUITE
A PARIS
FESTIVAL DE RAMATUELLE 03 AOUT 2010
RENCONTRE " LA NUIT DES ROIS" FNAC PARIS MONTPARNASSE
La nuit des rois sera nominée 7 fois aux Molières 2010 :
- le Molière du comédien dans un second rôle pour Henri Courseaux et Yves Pignot
- le Molière de la comédienne dans un second rôle pour Dominique Valadié
- le Molière du théatre privé : William Shakespeare/Nicolas Briançon théatre Comédia
- le Molière du décorateur scènographe pour Pierre Yves Leprince
- le Molière du créateur de costumes pour Michel Dussarat
- le Molière du créateur de lumières pour Gaelle de Malglaive
Ils on reçu un Molière :
- Henri Courseaux comme comédien dans un second rôle
- Gaelle de Malglaive comme créateur de lumières
QUAND LA PRESSE EN PARLE.......
«Un mariage parfait de délicatesse et d'audace. Une réussite totale, une joie, un enchantement intact.» Le Figaro Magazine
"La Nuit des rois" est la nuit des fous où les cœurs déraisonnent, les sentiments s'envolent, se déguisent et où "ce qui est n'est pas". Sur un rythme effréné, Nicolas Briançon offre un divertissement royal, une fête pour les sens, qui mêle allégrement la farce loufoque et le romantisme propres à l'esprit shakespearien. Pour tenir le rythme imposé par Briançon, fait de gags et de gigues, il fallait une troupe émérite. Les treize acteurs remplissent leur contrat. Sara Giraudeau en tête dont l'innocence, la fraîcheur et le charme sont merveilleux, tout comme l'exquise Chloé Lambert. Quant à la farce, elle est assurée par un trio irrésistible, rompu à tous les secrets du genre : Yves Pignot, Jean-Paul Bordes et Henri Courseaux. Arié Elmaleh les accompagne d'une très jolie manière dans le beau rôle du bouffon.
"La Nuit des rois" est la plus échevelée, la plus brillante, et la plus aimée sans doute, des comédies de Shakespeare. Quel bonheur de la voir ici montée avec cette fougue, cette drôlerie (…). Elle rendra joyeux les mélancoliques, émouvra les cœurs tendres et montrera à tous le plaisir que l'on peut prendre à goûter un grand texte, quand il est bien servi. Courez-y ! " LE NOUVEL OBSERVATEUR
Article de Estelle rivier : " la nuit des rois" dirigée par Nicolas Briançon. Un Shakespeare " dépoussiéré"
« La nuit des Rois » de William Shakespeare est une pièce bouffonne, décapante et luxuriante qui confronte les affres du désir et de la passion amoureuse au défi paradoxal des identités tourmentées.
Aussi, en avant-garde de choc, telle une bande de pieds nickelés « vintage », Henri Courseaux (Malvolio), Yves Pignot (Sir Toby Belch) et Jean-Paul Bordes (Sir Andrew Aguecheek) offrent-ils une tribune de folie « revival » à Arié Elmaleh (Feste) qui, en retour, au-delà du miroir des convenances, confirme que Chloé Lambert (La comtesse Olivia) règne sur un empire où l’Amour est en proie aux confusions les plus contradictoires.
Alors, vont se prendre aux pièges des effusions travesties, Sara Giraudeau (Viola / Césario) et son jumeau Thibaud Lacour (Sébastien), manipulés par les égarements, plus ou moins consentis, de Yannis Baraban (Le Duc D’Orsino), François Siener (Antonio) et Emilie Cazenave (Maria).
Et, ainsi de suite, voguera la galère des quiproquos qui feront gravir les susceptibilités du quant à soi sur les échelons d’une loufoquerie maîtrisée selon les règles du second degré assumé jusqu’aux extrêmes les plus cocasses.
En parfaite symbiose avec les dimensions du plateau, la mise en scène de Nicolas Briançon semble prendre, au Théâtre Comédia, un tel envol imaginaire que, même, le temps de l’entracte n’ose toucher terre.
Theothea le 09/09/09